VOYAGE À LA RENCONTRE DES POPULATIONS DE GUYANE
Visiter la Guyane, c’est aller à la rencontre du monde en ne visitant qu’un seul pays.
Venez découvrir un entrelacs bigarré de peuples, de traditions et de cultures.
SILLONNER LA GUYANE, C'EST COMME FAIRE UN TOUR DU MONDE
Sur ce territoire français d’Amérique du Sud recouvert à 90% de forêt primaire, un nombre impressionnant de communautés se sont croisées, installées et mélangées, donnant à la Guyane sa couleur si particulière, teintée des cultures et des traditions métissées.
Partez à la rencontre des populations natives de la région, des descendants d’esclaves africains et d’une multitude d’immigrants et de réfugiés : Hmongs, Vietnamiens, Chinois, Libanais ainsi que ceux arrivant des pays de la région tels que le Brésil, le Suriname et Haïti. Suivez-nous dans un voyage aux confins du plus grand territoire français d’Outre-Mer, à la découverte de ceux qui le peuplent et de leurs traditions.
Suivez-nous dans un voyage à la découverte des traditions qui peuplent le plus grand territoire français d’Outre-Mer.
A LA RENCONTRE DES HABITANTS DE LA FORÊT
Aujourd’hui, la côte est la région la plus peuplée et la plus métissée de la Guyane, vous y croiserez toutes les communautés guyanaises. Mais si vous vous enfoncez dans la forêt, vous irez à la rencontre de populations ayant su garder un mode de vie traditionnel et proche de la nature.
Alors, pour débuter ce périple, nous vous invitons à grimper dans une pirogue ! La remontée d’un fleuve est une excursion incontournable lorsque vous voyagez en Guyane. Et pour cause, le spectacle de la forêt est magnifique. Les Peuples Autochtones (dénommés "Amérindiens") et les Bushinengués (ou Noirs-Marrons, descendants des esclaves fugitifs), se sont installés le long des fleuves et ont toujours gardé des liens étroits avec la forêt.
Pour vivre au plus près cette relation, il est possible de s’immerger le temps d’une escale de quelques heures ou même d’une journée dans un village (attention, certains villages sont situés dans des zones protégées). Sans être intrusif, c’est l’occasion de découvrir leurs traditions et leur culture.
POPULATIONS AUTOCHTONES, LA NATURE AU COEUR DU VIVANT
Les premiers peuples de la Guyane vivent le plus souvent dans des villages en communauté, où les décisions sont prises par le chef coutumier. Entre tradition et vie urbaine, les “Premières Nations” de Guyane ont construit leur identité culturelle et leur mode de vie autour de la mer, de la forêt et des rivières.
Découvrez l’un des principaux artisanats de la forêt amazonienne qui fait usage d’une centaine d’espèces botaniques : la vannerie. Avec les feuilles, palmes et lianes, les amérindiens réalisent plus de 200 objets répondant chacun à un besoin spécifique : des pièges pour la chasse ou la pêche, des paniers pour la cueillette, des jeux, des objets cérémoniels, et surtout des ustensiles de cuisine, notamment pour la préparation du manioc, l’élément de base de la cuisine guyanaise.
BON PLAN EN FORÊT
Initiez-vous à la découverte du milieu forestier dans un campement touristique en forêt.
Après une nuit en carbet dans un hamac, suivez un guide nature pour découvrir des histoires passionnantes qui unissent dans un même destin habitants, animaux et végétaux.
Avec tous les sens en éveil, la découverte est à la fois culturelle et sensorielle.
CHEZ LES BUSHINENGUÉS, L'ART TEMBÉ S'EXPRIME SUR LES OBJETS DU QUOTIDIEN
Remontons maintenant le fleuve Maroni. Une autre communauté guyanaise s’est installée sur ses berges au XVIIIème siècle, les Bushinengués ou Noir-Marrons. Ce sont les descendants des Africains esclavisés qui se sont révoltés et enfuis des plantations du Suriname et ont choisi de retourner à une vie traditionnelle dans la forêt. Aujourd’hui, ils se sont aussi installés sur la bande côtière, mais ils pratiquent cependant toujours leur propre langue et perpétuent leurs traditions.
Laissez-vous entraîner au rythme des tambours aluku. La musique et la danse ont une grande importance chez les Bushinengués, car elles expriment leurs valeurs et le respect. L’awassa est une danse traditionnelle pour laquelle les danseuses portent des kawais, des bracelets de graines attachés aux chevilles pour associer le geste à la musique. Elles portent également un paréo orné de motifs brodés ou peints sous forme de lignes de couleurs qui s’entrelacent, typiques de l’art tembé.
Le tembé, originairement l’art de faire des objets utilitaires est devenu un art décoratif très prisé. Il orne toutes sortes d’objets du quotidien et exprime une esthétique très particulière qui symbolise le rapport entre l'homme et son environnement naturel.
Hommes et femmes de la forêt, les Bushinengués chassent, pêchent, cultivent et cueillent. Leur cuisine comme leur art mêle les saveurs. Les viandes et les poissons sont souvent servis boucanés (fumés) et accompagnés de cassave, mais aussi de riz et d’œufs d’iguane. Le tout s’accompagne de bita, une boisson préparée avec du rhum, des écorces et des lianes, largement de quoi libérer vos mouvements pour danser l’awassa !
SE FONDRE DANS LE GRAND MÉTISSAGE DE LA CÔTE GUYANAISE
Si les entrelacs colorés de l’art tembé figurent bien ceux des peuples et des cultures de Guyane, vous pourrez en faire l’expérience en grandeur nature dans les villes côtières. Cayenne, Kourou, Saint-Laurent-du Maroni, sont les lieux où vous croiserez les Créoles, fruits du métissage des peuples de Guyane
LE CARNAVAL DE GUYANE
Se mêler à la liesse du carnaval permet de se fondre totalement à la population sans risquer d’être démasqué et ainsi faire l’expérience de la culture créole, de ses danses et de sa cuisine.
Le carnaval de Guyane a une particularité : les bals parés-masqués. Ces bals qui ont lieu tous les samedis entre janvier et mardi gras et sont menés par les Touloulous, des femmes affublées de robes hautes en couleur et totalement masquées.
Ce sont elles qui invitent les hommes à danser et ceux-ci n’ont pas le droit de refuser.
La cuisine créole est elle aussi très colorée et parfumée. Elle emprunte à toutes les traditions et les relève avec des pâtes de piment plus ou moins fortes.
Laissez-vous tenter par des végétaux de la forêt amazonienne comme le parépou, le sorossi ou le tayove et si vous êtes plus aventurier, il y a le gibier : singe, iguane, etc.
Pour les fêtes de Pâques, goûtez le bouillon d’awara, un fruit du palmier, dans lequel on fait mijoter légumes, viandes et poissons. Accompagnez-le d’un bon ti’punch dont chaque créole a sa recette secrète.
UNE INCURSION À CACAO CHEZ LES HMONGS
Ne manquez pas de faire une petite incursion dans la forêt le dimanche matin pour découvrir le marché de Cacao.
Ce village est celui des immigrés Hmongs, des réfugiés laotiens arrivés il y a 40 ans et qui ont gardés vivantes leurs belles traditions asiatiques et surtout leur délicieuse cuisine !